Retour de la question d’annuler le salon du livre Montcuq-en-Quercy-Blanc 2017 !

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Retour de la question d’annuler le salon du livre !

L’imaginaire ou le réel ? L’imaginaire, forcément ! Semblent répondre de nombreux écrivains... Pourtant...
Mêler la "réalité" et la "fiction"... Enfin, il faut l’écrire : quand on raconte, tout devient de la fiction. Aucune "réalité objective"...
J’ai souvent l’impression de "tomber sur des livres" au bon moment. Aucune attirance pour l’œuvre de Delphine de Vigan... Pourtant : Rien ne s’oppose à la nuit... et le lendemain D’après une histoire vraie... J’y rencontrais l’exploration de ce questionnement, de mon rapport à l’écriture. Donc, D’après une histoire vraie : « Il vous faudra bien l’admettre. La fiction, c’est terminé pour vous. Les séries offrent au romanesque un territoire autrement plus fécond et un public infiniment plus large. Non, cela n’a rien de triste, crois-moi. C’est au contraire une excellente nouvelle. Réjouissez-vous. Laissez aux scénaristes ce qu’ils savent mieux faire que vous. Les écrivains doivent revenir à ce qui les distingue (...)
Pourquoi crois-tu que les lecteurs et les critiques se posent la question de l’autobiographie dans l’œuvre littéraire ? Parce que c’est aujourd’hui sa seule raison d’être : rendre compte du réel, dire la vérité. Le reste n’a aucune importance. Voilà ce que le lecteur attend des romanciers : qu’ils mettent leurs tripes sur la table. L’écrivain doit questionner sans relâche sa manière d’être au monde, son éducation, ses valeurs (...)
Tes livres ne doivent jamais cesser d’interroger tes souvenirs, tes croyances, tes méfiances, ta peur, ta relation à ceux qui t’entourent... »
Naturellement, "on" peut faire des livres en pensant à leur adaptation pour des écrans...
Il me semble plus naturel de témoigner de son affrontement au monde, tourner autour de ses chocs avec les murs (on se retient parfois en pensant que la littérature, c’est "de l’imagination", comme le prétendaient des profs !... et que nos vies n’ont rien "d’exceptionnel"... mais la littérature ne se fait pas avec de l’exceptionnel... juste de la matière et du travail...). Oui, il y a forcément affrontement, quand on ose "être écrivain", vraiment. Car c’est là, la manière de "rendre compte" de l’époque. Non "la vérité", mais les possibilités, les impossibilités. Dès entrée dans la voie de "l’improductif industriel", les difficultés surgissent. Aucune réponse toute faite pour régler le "problème de l’argent" mais sauf à bénéficier de rentes, il passera par les conflits, sociaux, familiaux, plus ou moins bien esquivés. D’autres conflits s’enchaîneront. Sauf à débuter en écriture "à la retraite", ce confort historiquement exceptionnel, surtout dans une situation physique et intellectuelle peu délabrée...
Mais attention : « rendre compte du réel », notre vie, c’est également toutes les vies que nous n’avons pas vécues, toutes les vies du possible, à un moment donné... ; « dire la vérité » : le roman reste un mensonge qui permet d’effleurer "la" vérité...

En interrogeant les écrivains de ce salon, sur ce sujet comme sur d’autres, ils vous apporteront peut-être des réponses totalement différentes des miennes : c’est également cela la littérature : affirmer avec une totale conviction en sachant qu’une autre approche peut aboutir à des positions "inconciliables". Mais la littérature, c’est TOUT, c’est cette diversité. Après, les lectrices et lecteurs y trouvent ce qu’ils cherchent (pas forcément ce que nous avons conçu... subjectivité de la lecture également) Nous sommes dans la compréhension du monde... Donc dans un registre incompatible avec les militants de tous dogmes... Même en amour, nous pouvons donc éprouver des incompréhensions !!!... Inexplicables par exemple à une tête recouverte d’un képi (sauf exception, il doit y en avoir capable de le poser et ouvrir un livre)

Bref... Il s’agit ici du premier livre de Stéphane Terdream, principalement rédigé par d’autres... et Delphine de Vigan ne figure pas au menu du 13 août... L’histoire du salon du livre s’écrit également dans ce document annuel...
Ainsi, en 2017, au joli mois de mai, le 11, tôt le matin, au cœur d’un triple SMS à monsieur Alain Lalabarde, notre maire, même si je me précisais prêt à assumer mes engagements, "toujours debout" en résumé renard, je lui proposais de m’éclipser sans vague si les retombées radioactives avaient trop contaminé le sol lotois... résumé "poétique"... Même si elle avait débordé la sphère privée, il laissait à sa juste place la risible affaire... Oui, nous serions nombreux "à ne plus exister", si les "accidents de la vie courante" nous réduisaient en miettes, sentimentales, artistiques ou sociales... Je n’aurais pas "tendu une perche" ainsi à d’autres élus. Bref, nous avons tous régulièrement l’occasion de citer Nietzsche et son « ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Plus fort, me semble trop nietzschéen, disons plus détaché des choses, plus humain, tourné vers la compassion et le sourire. Détaché de "toutes choses saignantes" ("S. Ternoise mort", nous en avons tellement ri ; nous pourrons jazzer d’une autre disparition désagrégation décomposition dérive...)
Et tout cela, nourrit la création, même la chanson. On raconte. Même Renaud a embrassé un flic avant de l’écrire ! Nous sommes forcément toujours influencés par notre époque (même en vivant loin du brouhaha). M !

L’association "Montcuq-en-Quercy-Blanc Cultures" fut créée pour gérer ce salon. Philippe De Riemaecker, après son implication en 2016, nous a "logiquement" rejoints... Claude a accepté les finances...

Ah oui... Il ne s’agit pas d’un "catalogue" avec la présentation officielle dithyrambique des auteurs... mais d’un livre où figurent uniquement celles et ceux qui ont pris le temps de répondre aux questions (ce n’était pas obligatoire pour participer au salon... mais il s’agit là de l’occasion d’un livre "collector"...)



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