Herdhuin Claude Jacqueline écrivain du salon du livre






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CHUCHOTEMENTS
HERDHUIN CLAUDE JACQUELINE
Littérature Québécoise
Éditeur : L'INSTANT MEME.
Parution : 11/2006
ISBN : 2895022348
$ Can : 18.00
$ US : 14.76
Euro : 12.78
Disponible

CE QU'EN DIT L'ÉDITEUR

« Jamais je n'ai pu savoir ce qu'il ne pouvait pas me dire. »
Le premier livre de Claude Herdhuin tient de la nouvelle (pour le découpage et le ton laconique, conforme au titre) et du roman (pour l'enchaînement, à ceci près qu'il n'est pas assujetti à la linéarité). Les personnages - la narratrice, son fils, un ami
, un homme aimé —, vont et viennent d'un segment à l'autre, d'une époque à l'autre. On y est toujours aujourd'hui, collés à un présent immédiat, à l'impression et à la sensation au moment où elles sont éprouvées, cela incluant le souvenir : les évocation
s sont actualisées grâce à une phrase brève, rapide, parfois nominales. On ne va pas dans le passé ; c'est lui qui vient à soi. Si on était au cinéma, on dirait des événements rapportés qu'ils sont « cadrés serré », ce qui n'est pas le moindre intérêt de
cette stylistique concise. L'émotion est dite autant par le corps de la narratrice, par les odeurs qui tiennent parfois lieu de dialogue, que par les mots de la narration.


QUATRIÈME DE COUVERTURE

Un jour, j'oublierai volontairement de rentrer. Je resterai accrochée, quelque part entre Sydney et Paris, dans les bras d'un homme ou d'un autre. Au petit matin, je regarderai un corps d'homme dormir. Je le caresserai du regard, de la voix, ou de l'imag
ination. Peut-être ses mains s'égareront-elles sur mon sexe. Peut-être ses yeux me parleront-ils. Peut-être me libérerai-je de cette boule de colère qui habite mon ventre.
Paris, Sydney, Téhéran, Montréal, Alger : pour la narratrice de Chuchotements, ces lieux sont imprégnés du souvenir d'un homme, de son odeur, sa voix, sa chaleur, ou sa cruauté. Pour que la colère qui menace de la détruire éclate et fasse enfin place à l
'amour, elle doit revivre dans toute leur crudité les scènes cristallisées autour de la blessure originelle.
Dans ce premier roman, Claude Jacqueline Herdhuin pratique une stylistique concise qui n'est pas sans lien avec le langage cinématographique. Les évocations sont actualisées dans une phrase brève, rapide, parfois nominale. Chaque scène va droit à l'essen
tiel, à l'intensité de l'émotion, dite autant par le corps de la narratrice que par les mots de la narration.



ARTICLE

Impact Campus - Creuser la blessure http://www.impactcampus.qc.ca/arts/20070109/002521.html

Le journal des étudiants et des étudiantes de l'Université Laval

Chuchotements un livre de Claude Jacqueline Herdhuin
Creuser la blessure
par Mireille Langlois - Arts et spectacles

Guérir demande parfois de creuser la blessure pour ensuite mieux avancer. Voilà ce qu’entreprend la narratrice de Chuchotements, le tout premier roman de Claude Jacqueline Herdhuin. Un processus de guérison mis sur papier, qui demande à être lu sans empr
essement. Chuchotements est un petit livre que l’on ne peut se permettre de lire avec empressement. C’est que Claude Jacqueline Herdhuin recourt à une stylistique qui rappelle étrangement le langage cinématographique. Les scènes sont décrites par des phr
ases courtes, brèves, nominales qui vont droit à l’essentiel. S’en suit un rythme rapide et des souvenirs évoqués à la manière de flash-back. Le livre regroupe en lui-même très peu de dialogues. Il consiste d’avantage en une réflexion. Chaque phrase, évo
catrice, demande à être dégustée. Une lecture trop rapide laisserait le lecteur sur une impression de surface, parfois même d’incompréhension. Comme une poésie, chaque mot demande
d’être pesé pour prendre tout son sens.
À travers son processus, la narratrice revisite les lieux empreints du souvenir d’un homme. Un homme qu’elle a aimé, haï, qu’elle a voulu oublier. Décidée à éteindre sa colère, elle plonge en elle pour exorciser son passé. Sydney, Alger, Paris, chaque vi
lle évoque une fuite, une retrouvaille ou une déchirure. Elle revit les scènes unes à unes, cristallisées autour de sa blessure originelle. Celle qui l’amène à toujours fuir les gens qu’elle aime.
Teinté de mélancolie, Chuchotements s’imprègne de l’esprit de chaque lieu revisité. Les villes se succèdent. La femme semble elle-même témoin des scènes qu’elle visite. Elle se rappelle les odeurs, les gestes, les regards et les coups au coeur. D’abord u
n peu décousue, l’histoire s’éclaircit au fil des scènes. Comme un puzzle, il manque quelques fois des pièces pour obtenir la réponse. L’homme n’est jamais vraiment nommé, la narratrice se contentant de l’appeler «toi».
Chaque personnage et événement ne sont expliqués que plus tard. La narratrice possède toutes les références nécessaires pour se comprendre, ce qui n’est pas toujours le cas pour le lecteur. Ce dernier doit donc parfois lire entre les lignes pour remplir
les «blancs». Chaque événement se révèle en son temps.
Si certains lui reprocheront parfois une certaine redondance ou la crudité du propos, Chuchotements nous laisse néanmoins avec la légère impression de se reconnaître dans ce processus de guérison.

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