salon du livre virtuel 2021 , écrivains éditeurs lectrices lecteurs

100% gratuit, salon du livre du net depuis 2002 - prix littéraire 2013 - 2019

Suivi gratuit de la chaîne youtube SALON du LIVRE de Ternoise

En 2021, la notion de "salon du livre virtuel" entre dans les esprits confinés ?

Comment ça marche ? Le salon du livre du net, nouvelle formule :


Malheureusement, Internet n'est pas devenu ce qu'il aurait pu être si les indépendants n'avaient pas été virés dans les années 2007-2010 par les grands groupes, avec la bénédiction de l'état toujours prompt à favoriser les situations acquises.

Ainsi, en 2021, les "vieux sites utopiques" sont des formes de vestiges du web. Et pour "survivre" il faut passer par les grands groupes, vidéos sur youtube et gestion de groupe sur facebook.

Ainsi fut créé le groupe facebook du salon du livre virtuel : https://www.facebook.com/groups/salondulivrevirtuel .

Et la "vieille" page Salon du livre du Net fut renommée https://www.facebook.com/salondulivrevirtuel. Avec cette foutaise du "j'aime" ! On en est là. Je suis lucide sur notre échec. Et vous ?

10 mars 2020 : Après 17 éditions, le premier prix littéraire de l'année s'arrête.

Il m'est impossible de continuer dans cette commune de Montcuq-en-Quercy-Blanc où le mensonge et l'intimidation des installés ont donc fonctionné. Politiquement, socialement, culturellement.
Le salon du livre a dû s'arrêter en 2019, le prix littéraire en 2020.
Le maire sortant, cousin de Maryse Maury, Alain Lalabarde fut l'unique tête de liste aux élections municipales 2020.
J'ai essayé de constituer une liste mais la crainte des représailles semble avoir été la raison de son impossibilité.
Nous en sommes là, en France.


Je ne sais pas où ils s'arrêteront.
Celles et ceux qui, par leur silence, ont contribué à rendre cette décision inévitable, inutile d'égrener leurs noms. Des élus auraient pu être des autorités morales, déontologiques, des femmes et des hommes de médias, des Présidents d'association, des écrivains, des citoyens qui préfèrent regarder ailleurs en espérant être épargnés par cette foudre, cette dérive, ce fonctionnement clanique.

La publication de l'interview de Christian Rauth, 17e lauréat, fut retardée, je l'en ai informé, et m'excuse de ne pas pouvoir lui offrir une plus grande vitrine.

J'avais lancé ce prix littéraire en 2003.
Déjà, je pensais préférable d'y associer un salon du livre pour y accueillir en invité d'honneur l'auteur du livre lauréat.
Je vivais dans une petite commune du canton de Montcuq.
J'avais naturellement demandé un rendez-vous au conseiller général et maire de Montcuq.
Monsieur Daniel Maury m'avait reçu mais n'avait pas donné suite à ma proposition...

Grâce à Internet, et au sérieux de l'indépendance, j'avais pu continuer ce prix littéraire, avec quelques proches, en marge de Montcuq, où néanmoins figurait l'adresse officielle, la boîte postale.

Quand nos communes ont fusionné, en 2016, j'ai essayé de relancer cette idée.
Je n'avais guère d'espoir, car le maire était le cousin de M. Daniel Maury, décédé, dont la veuve s'est contentée de lui succéder au département.

J'avais glissé mon idée de salon du livre à Mme Catherine Ferrier, Préfète du Lot.
Elle avait considéré qu'il s'agissait d'une très bonne initiative pour cette commune nouvelle.

Jean-Louis Le Breton, fut l'invité d'honneur du salon 2016.
Gérard Glatt, fut l'invité d'honneur du salon 2017. Ce fut incontestablement la plus réussie des 3 éditions.
Jessica Lefevre, fut l'invité d'honneur du salon 2018. Où nous avons dû faire affronter la tempête.
J'ai eu l'impression que ces gens-là pensaient qu'il suffisait de me mettre une certaine pression pour me faire craquer. Ils connaissaient le deuil dans lequel j'étais plongé. Et ils l'ont fait.

On se souviendra de Mme Catherine Ferrier, Préfète du Lot, inaugurant le 1er salon du livre, en 2016, déclarant par exemple :

« c'est une magnifique démarche citoyenne ; en temps que représentant de l'état, je dis que le livre est indispensable les dictateurs quand ils arrivent au pouvoir brûlent les bibliothèques il suffit de se souvenir de ça, le livre émancipe, le livre fait grandir, le livre incite à réfléchir, à comprendre »

Je n'ai jamais cru au réel soutien de Monsieur Alain Lalabarde, maire de Montcuq en Quercy Blanc.
Mais il a donné l'impression dans ses déclarations publiques de soutenir ce salon, et j'ai insisté sur ce soutien, le remerciant publiquement.
Je me doutais bien qu'à la première occasion j'en serais écarté, ou il le dégommeraient.
On se souviendra de M. Marc Makhlouf, sous-préfet et Secrétaire Général de la Préfecture, inaugurant le 3eme salon du livre, en 2018, déclarant :

« Cette manifestation d'aujourd'hui, malgré toute les difficultés dont vous avez fait état, est une belle manifestation, elle participe de l'attractivité de notre département...
Cette manifestation il faut qu'elle perdure, il faut qu'elle dure, il faut qu'elle se renouvelle, c'est l'ouverture vers les autres, c'est donner l'occasion à des écrivains de se retrouver face aux lecteurs...
Cette manifestation elle doit perdurer, je ne sais pas ce que l'on pourrait trouver comme financement de par ce que pourrait trouver la Drac mais on va examiner la chose avec vous...
L'Etat est à vos côtés... »

On se souviendra que quelques instants plus tôt, l'animosité de Mme Sabel avait giclé au point qu'elle n'avait pas remercié de leur venue les officiels :

« en tant qu'élus nous ne pouvons pas accepter la polémique et surtout quand ça va jusqu'à certaines insultes [mon geste souriant de dénégation] donc euh certains ou les critiques systématiques sur les élus donc les élus n'ont pas voulu donner de subventions... la démocratie c'est quand il y a une majorité et tout le monde s'incline sur la majorité.
Peut-être que l'année prochaine si vous vous comportez d'une façon différente, dans vos paroles surtout.
»

En août 2018, avec Claude, nous savions qu'il n'y aurait pas de salon en 2019.
Mais il existait la possibilité d'une prise de conscience municipale, lors des élections. Très improbable.
J'ai donc continué ce prix littéraire. Le 1er janvier 2019, Jérémie Bossone en fut le 16e lauréat.

La municipalité est encore allée plus loin, pour rendre impossible le salon du livre 2019.
En m'inventant des "propos injurieux" lors du Conseil Municipal du 9 avril 2019.


« Jocelyne [Mathieu] signale que la subvention Salon du livre est supprimée (M TERNOISE ayant des propos injurieux envers les élus de la commune) »

M. Jérôme Filippini, Préfet du Lot, a préféré ne pas répondre publiquement à ma lettre et vidéo sur le sujet.
M. Michel Prosic est désormais le Préfet du Lot. Je ne l'ai pas encore rencontré.

Aucun élu du département ne s'est exprimé publiquement.
Aucun membre d'association n'a osé s'exprimer publiquement, des associations de divertissement local en furent bien récompensés.

Ils ont donc gagné ! Gagné, quoi ?
Je les imagine heureux, surtout, j'ai servi d'exemple et désormais personne n'ose les contredire.
La culture a perdu. Notre commune a perdu, est assombrie.

Ils n'ont pas brûlé de livres.
Ils ont éloigné les gens du livre de notre territoire.
Ils trouveront peut-être des plumes pour faire croire qu'ils soutiennent des écrivains.

Certes, Soljenitsyne avait résumé : "Nulle part, aucun régime n'a jamais aimé ses grands écrivains, seulement les minuscules."

En France 2020, nous en sommes encore là ?

Si des élus clairement identifiés du Front National, oui le nom c'est désormais Rassemblement National, se comportaient ainsi.
Nul doute que nos grands démocrates défileraient.
Les rues de Montcuq seraient sûrement trop étroites pour les Aurélien Pradié, Serge Rigal, Jean-Marc Vayssouze-Faure, et même nos sénateurs, et même peut-être Gérard Miquel descendu du plus beau village de France.

Oui, nos grands démocrates seraient du côté de la culture. Dans un Front Républicain.
Mais notre commune est-elle encore dans la République ?

La culture ne peut pas être soumise à un maire, à une première adjointe, à un conseil municipal.

Mais M. Lalabarde Alain, le maire de Montcuq-en-Quercy-Blanc, est un proche de M. le député de l'année Aurélien Pradié. Et la 1ere adjointe, Mme Sabel Marie-José, a apporté son parrainage au candidat Emmanuel Macron le 7 mars 2017 Certains y voient certes de l'opportunisme chez la remplaçante de Mme Maury au CD46, ayant si mal accueilli M. Le sous-préfet et Mme la député au salon du livre 2018.

Opportunisme du 7 mars après le parrainage du candidat Emmanuel Macron par M. Marc GASTAL Conseiller départemental de notre canton et M. Serge RIGAL, Président du département, le 1er mars. Puis de son prédécesseur alors toujours Sénateur M. Gérard MIQUEL le 3.

Face à un tel duo, avec autant de soutiens, la culture devait forcément être sacrifiée ?
Les élus se défendraient peut-être de les avoir soutenus, si cette vidéo trouvait un véritable écho et les contraignait à réagir.
Par leurs silences, les élus ont bien laissé croire qu'ils soutenaient ce duo.

Qui plus est, comme vous le savez, je n'ai jamais mis ma plume au service d'élus.

Je n'en appelle même plus à un sursaut, à la réaction d'autorités morales et déontologiques.

Je me demande comment ces élus se seraient comportés en 1940.

Je me demande même s'ils hésiteraient à signer le papier nécessaire et suffisant, si l'état français leur permettait d'envoyer des administrés dans un camps de rééducation ou autre rime en ON.

En 2002, Jack-Alain Léger écrivait "On en est là". Je pourrais reprendre ce titre.

Le Premier Prix littéraire de l'année s'arrête. Montcuq en Quercy Blanc est devenu irrespirable.
Dans cette commune nouvelle où il semble accepté que toute subvention achète la liberté d'expression, où par l'intimidation et le mensonge le maire triomphera le 15 mars à la tête de la liste unique, toute activité culturelle publique est désormais à reconsidérer à l'aune du concept de "Dictature Rurale."

J'arrête ce prix littéraire. Dans ces conditions, toute action publique me semblerait de la complicité. Bientôt je serai sûrement ailleurs.

Naturellement, le peu de réaction publique des écrivains à l'annonce de l'arrêt du salon du livre fut également un encouragement à cesser d'essayer de faire une place à la littérature dans notre commune.

Ce témoignage sera peut-être ressorti dans quelques années par celles et ceux qui y verront un avertissement ayant été ignoré.
Car il n'y a aucune raison qu'ailleurs le modèle Montcuq en Quercy Blanc ne soit pas appliqué, puisque la commune nouvelle permet à des installés de rester en place sans même devoir passer par de véritables élections. Et qu'avec la menace de couper des subventions, elle disparait la liberté d'expression.

Historiquement, le silence est fréquent chez ceux qui, soulagés, observent la foudre tomber sur un contemporain, et pensent que finalement il l'a bien mérité.

Ma chaîne Youtube témoigne. Et son audience en hausse constante est finalement mon unique possibilité de vraiment témoigner en 2020.